5ème Edition des Art de la Vallée
à la salle des Fêtes de Munster du 3 au 15 août 2019
Article de presse des DNA :
Eddy Herrmann
Une expo dionysiaque
Cette nouvelle édition de la biennale Les Arts dans la vallée - 5e du nom - se présente d’une façon absolument dionysiaque, non pas dans le sens nietzschéen du terme, mais dans celui du foisonnement oui, cette richesse d’œuvres admirables, techniques diverses, tantôt en peinture, tantôt en sculpture - dont les éblouissantes réalisations des élèves de Martine Thiellement, la patronne incontestée de l’Atelier Cadichon où elle règne en grande professionnelle, plasticienne-céramiste. Cadichon ? Allusion faite au sympathique héros (à quatre pattes) de la comtesse de Ségur. Pourquoi n’écrirait-elle pas aussi, un beau jour, ses propres mémoires ?
Sculpture encore - somptueuse, impressionnante de réalisme - toujours, « tout feu tout flamme » d’Erwin Kempf, qui, lui aussi, anima un atelier très pointu à Walbach et dont on pourra découvrir les fruits. Sculptures encore - étonnantes - en marbre et autre de Marc Neubauer, celles en bois, fantastiques, de Gérard Schweiss…
Et puis la peinture, déclinée en acrylique, huile, pastel, aquarelle comme, à titre d’exemple, cette histoire, en quatre tableaux, d’un paradoxe sous lequel s’abrite un couple d’amoureux. Résultat ? La naissance d’un enfant qui grandit, tombe dans l’âge dit ingrat, s’émancipe. Voilà un parapluie orphelin, délaissé. Parapluie ? Parabole…
« Une source permanente d’inspiration et de distanciation »
Foisonnement de couleurs, styles, où le figuratif prend le pas sur l’abstrait - ou vice-versa - voire s’entre-pénètre, se conjugue, se « déjuge »… Foisonnement qui donne le tournis, qui happe, subjugue. Foisonnement tous azimuts, preuve par 58 (grosso modo le nombre d’artistes exposant plus de 200 œuvres), que « les arts dans la vallée » ne sont pas un mythe, mais pure réalité. Il serait fastidieux de nommer tous les participants à cette véritable vitrine du savoir-faire artistique de la vallée de Munster. Cependant, on aura du plaisir de saluer quelques nouveaux arrivants, en l’occurrence Alexandra Breukink, pasteur de la paroisse Gunsbach/Griesbach (qui a tous les talents puisqu’elle est aussi excellente flûtiste), Georges Ratkoff bien entendu, l’illustrateur qu’on ne présente plus, André Schmitt, peintre de - très - longue date, venant de Lorraine, avec des attaches fortes à Mittlach, ancien élève de Louis Teicher, naguère artiste-peintre parisien de grande renommée ayant professé à Colmar il y a une soixantaine d’années ! !
Satisfaction légitime pour Marc Wioland, président de l’AAVM (Association artistique de la vallée de Munster), oCette nouvelle édition de la biennale Les Arts dans la vallée - 5e du nom - se présente d’une façon absolument dionysiaque, non pas dans le sens nietzschéen du terme, mais dans celui du foisonnement oui, cette richesse d’œuvres admirables, techniques diverses, tantôt en peinture, tantôt en sculpture - dont les éblouissantes réalisations des élèves de Martine Thiellement, la patronne incontestée de l’Atelier Cadichon où elle règne en grande professionnelle, plasticienne-céramiste. Cadichon ? Allusion faite au sympathique héros (à quatre pattes) de la comtesse de Ségur. Pourquoi n’écrirait-elle pas aussi, un beau jour, ses propres mémoires ?
Sculpture encore - somptueuse, impressionnante de réalisme - toujours, « tout feu tout flamme » d’Erwin Kempf, qui, lui aussi, anima un atelier très pointu à Walbach et dont on pourra découvrir les fruits. Sculptures encore - étonnantes - en marbre et autre de Marc Neubauer, celles en bois, fantastiques, de Gérard Schweiss…
Et puis la peinture, déclinée en acrylique, huile, pastel, aquarelle comme, à titre d’exemple, cette histoire, en quatre tableaux, d’un paradoxe sous lequel s’abrite un couple d’amoureux. Résultat ? La naissance d’un enfant qui grandit, tombe dans l’âge dit ingrat, s’émancipe. Voilà un parapluie orphelin, délaissé. Parapluie ? Parabole…
« Une source permanente d’inspiration et de distanciation »
Foisonnement de couleurs, styles, où le figuratif prend le pas sur l’abstrait - ou vice-versa - voire s’entre-pénètre, se conjugue, se « déjuge »… Foisonnement qui donne le tournis, qui happe, subjugue. Foisonnement tous azimuts, preuve par 58 (grosso modo le nombre d’artistes exposant plus de 200 œuvres), que « les arts dans la vallée » ne sont pas un mythe, mais pure réalité. Il serait fastidieux de nommer tous les participants à cette véritable vitrine du savoir-faire artistique de la vallée de Munster. Cependant, on aura du plaisir de saluer quelques nouveaux arrivants, en l’occurrence Alexandra Breukink, pasteur de la paroisse Gunsbach/Griesbach (qui a tous les talents puisqu’elle est aussi excellente flûtiste), Georges Ratkoff bien entendu, l’illustrateur qu’on ne présente plus, André Schmitt, peintre de - très - longue date, venant de Lorraine, avec des attaches fortes à Mittlach, ancrganisatrice de l’événement. Son Credo ? « Que la culture et les arts, dans ce qu’ils comprennent à la fois d’éternel et de temporel, restassent une source permanente d’inspiration et de distanciation ».
« Il n’est pas besoin de comprendre pour aimer, il suffit de rêver »
Et de se poser la question ? « Qu’est-ce l’art, sinon le pouvoir de capter les rêves et les émotions ? C’est une invitation à l’échange et au partage qui nous est offerte ici. Il n’est pas besoin de comprendre pour aimer, il suffit de rêver ». Profession de foi d’un homme conscient de sa mission.
A noter que l’on pourra admirer les splendides « totems » réalisés par l’association Do un Dert lors du premier Jeudi au Parc, le 4 juillet, ainsi que les jolies réalisations des ateliers artistiques du Petit Manoir avec, là aussi, l’utilisation de techniques différentes (pastel sec, acrylique, aquarelle…), telle manière de stimuler et valoriser les personnes qui y sont accueillies.
Par ailleurs - comme de coutume - l’association Coup d’Pouce, participe activement à ce grand rendez-vous artistique, assurant buvette et restauration durant les week-ends, ainsi que la gestion de certains jeux pour les enfants. En outre, une tombola permettra aux gagnants d’emporter, soit l’une des œuvres réalisées et offerte par les artistes, soit un petit lot. Le bénéfice engendré ira intégralement à Coup d’Pouce, l’épicerie solidaire.