Exposition d'hiver du 4 au 18 décembre 2016

ARTICLE DNA :  Eddy Herrmann

Le maire Pierre Dischinger, après avoir remercié l’ensemble des artistes, notamment le président Marc Wioland, animateur de la vie culturelle de la ville, formula le souhait que, peut-être, « cela donnera même des idées cadeaux à l’approche de Noël ». Et pourquoi pas ?

Pour sa part, le président de l’association, remerciant la municipalité, rappela que l’origine du mot « vernissage » renvoie effectivement à cette pratique du vernissage des tableaux avant l’ouverture au public, de salons de peinture, au XIXe siècle, ajoutant que « nous pensons que l’art et la culture ont pour vocation de raffermir les liens entre les êtres dans leur diversité […]. Cette expo s’inscrit pleinement dans la vie culturelle de notre ville […]. Un événement qui se perpétue sans faille depuis 1962 […] Après le projet 2016 de sensibilisation citoyenne par le respect de son environnement (et à travers l’art) en partenariat avec la maternelle du Badischhof, la ville et Domial, nous allons le poursuivre en 2017 […] »

Et d’annoncer, entre autres, qu’une demande de la ville jumelée d’Ihringen lui est parvenue, afin d’en faire une exposition semblable l’année prochaine. Affaire à suivre.

Une nouvelle fois donc, le public pourra (re) découvrir toute une pléiade d’artistes bien de chez nous : Annie Azam, Evelyne Durand, Renée Hug, Christine Neubauer, Simone Wioland, des artistes au féminin, amoureuses dans la variété d’expression, Jean-Louis Banchereau et Jean-Bernard Edel avec leurs féeriques œuvres toutes en dentelles, Jean-Marie Diringer, adepte des jeunes filles en fleurs à la Proust, dans leur beauté surannée, Christian et Jean-Marie Fassel, un couple si sympathique respectueux des choses simples de la vie, souvent trop méprisées par le passant mais si importantes, Yvonne Hunsinger et ses visions virtuoses reconnaissables entre toutes, fidèle à elle-même ; Erwin Kempf, entouré de ses graciles danseuses de ballet en train d’évoluer sur des musiques, non accessibles pour le commun des mortels, Marc Neubauer, ses merveilleuses réalisations en marbre, albâtre ou stéatite ; Gérard Schweiss, ses incroyables sculptures en bois, rappelant des symboles plus courants en mathématique, désignant l’infini, ni début, ni fin tels des « perpetuum mobile » fichés dans la matière ou encore sa crèche ; Mireille et Marc Wioland, encore un couple d’authentiques artistes qui livre aux yeux éblouis des visiteurs, des paysages ensevelis sous les monceaux de neige. Quoi de plus beau, en effet, qu’un paysage d’hiver…

L’exposition de l’AAVM est ouverte tous les jours de 15 h à 18 h 30, jusqu’au 18 décembre. Entrée libre.