Association Artistique Munster

Voyage à travers l’art du XXe  siècle à la Laub

Exposition Frédérique HAERRIG

accueil

L’exposition hommage à Frédérique Haerrig, artiste peintre munstérienne décédée en 2020, a attiré bon nombre de visiteurs samedi dernier 6 mai à la Laub à Munster. Photo L’Alsace

Il y avait du monde, samedi dernier 6 mai dans la salle de la Laub, à Munster, à l’occasion de l’exposition hommage à Frédérique Haerrig, artiste peintre munstérienne née le 17 avril 1923 et décédée le 15 mai 2020. Son petit-fils, Michel Hutt a remercié les nombreux visiteurs venus admirer l‘exposition, précisant que la « longue carrière [de sa] grand-mère allait du figuratif à l’abstrait. Notre grand-mère nous a tant aimés, et nous l’avons tant aimée ».

Mot d’accueil aussi du président de l’AAVM (Association Artistique de la Vallée de Munster), Marc Wioland, qui a retracé la présence de Frédérique Haerrig au sein de l’association qu’elle a présidée durant quelques années, « une présidente très appréciée. Elle a été une artiste discrète mais très compétente, en faisant beaucoup de choses. Elle nous a tellement apporté ».

L’L’exposition lancée par Michel Hutt et ses proches, avec le soutien de la ville de Munster et la participation de l‘AAVM, a révélé une grande artiste, méconnue encore, mais qui mérite de figurer en bonne place dans le palmarès des peintres alsaciens. Elle a eu l’extraordinaire talent de s’imprégner de tous les courants en vogue au XIXe et début du XXe siècle : ici un léger soupçon de fauvisme, là un zeste rappelant Nicolas de Staël ou un brin de Jacques Villon ; ses nus dans un rendu tout en rondeur et sensualité. Les visiteurs ont également pu découvrir quelques modelages, suivant les traces du strasbourgeois Hans Arp.


exposition lancée par Michel Hutt et ses proches, avec le soutien de la ville de Munster et la participation de l‘AAVM, a révélé une grande artiste, méconnue encore, mais qui mérite de figurer en bonne place dans le palmarès des peintres alsaciens. Elle a eu l’extraordinaire talent de s’imprégner de tous les Lcourants en vogue au XIXe et début du XXe siècle : ici un léger soupçon de fauvisme, là un zeste rappelant Nicolas de Staël ou un brin de Jacques Villon ; ses nus dans un rendu tout en rondeur et sensualité. Les visiteurs ont également pu découvrir quelques modelages, suivant les traces du strasbourgeois Hans Arp.