Exposition d'été du 1er au 11 août 2015

thème : " Les monochromes "

Article DNA du 5 août 2015 : Eddy Hermannn

« "  Une institution !  "

Vendredi soir a eu lieu le vernissage de l’exposition de l’AAVM (Association des artistes de la Vallée de Munster), qui se tient jusqu’au 11 août à la salle des fêtes de Munster.

Lors de ce vernissage, Marc Wioland, président de l’AAVM avait trouvé les mots justes dans son allocution de bienvenue, disant que cette exposition était devenue « une institution puisque, chaque année, elle a lieu depuis 1962 ». Un événement « dédié aux arts plastiques qui s’inscrit pleinement dans notre ambition : celle de participer à la vie culturelle de la Ville de Munster », rappelant entre autres que les œuvres exposées sont « entièrement créées par les peintres et les sculpteurs de notre vallée ».

Profitant de l’occasion, il parla d’autres projets comme celui, en partenariat avec la maternelle du Badischhof, la Ville de Munster et le bailleur de logement social Domial, consistant à sensibiliser les uns et les autres au respect de l’environnement. Projet qui devrait aboutir à une exposition de peintre et la réalisation d’une brochure et auxquel les parents seront largement impliqués.

Cette soirée fut aussi l’occasion pour le maire Pierre Dischinger et Monique Martin, conseillère départementale, de féliciter chaleureusement cette association pour son dynamisme, son engagement, la remerciant pour sa constante disponibilité au service de l’animation de la vallée, la ville.

L’exposition montre la ferme volonté des artistes locaux de vivre pleinement leur vie, la fixant sur leurs toiles selon leur envie, la vision du monde, leur état d’âme du moment. Idem pour les sculpteurs qui, à défaut de toile, modèlent à pleines mains ce qui les capte, donnant à leurs sujets une existence d’éternité gravée dans le marbre, le bronze, le bois…

En réalité, en dépit des styles, le peintre parle d’abord – et toujours – de peinture, le sculpteur de sculpture ! À travers des thèmes éternels qui font notre civilisation, notre culture.

Tous ces artistes se révèlent une nouvelle fois à la salle des fêtes, peignent (ou sculptent) sans se laisser gagner par l’acédie de la mélancolie, l’ennui. Car ils ont la passion chevillée au corps comme au premier jour de leur art. C’est cela qui fait leur force. « Le Paradis est là où je suis » a dit Voltaire.

N’empêche, nos peintres et nos sculpteurs de la vallée créent, eux aussi, leur propre paradis en réalisant leurs œuvres mais en y faisant participer tous ceux qui daignent venir les admirer. Peut-il y avoir meilleur antidote contre la sinistrose ?